Érotisme extrême : les origines et les règles de bases du bondage

Publié le : 23 janvier 202418 mins de lecture

Bienvenue dans notre exploration de l’érotisme extrême, où nous plongerons dans le monde fascinant du bondage. Cette pratique sexuelle, qui remonte à des siècles, a évolué pour devenir un art érotique à part entière, exploré par de nombreuses personnes et couples à la recherche de nouvelles sensations et de limites sensorielles. Dans cet article, nous allons plonger dans les origines historiques du bondage, découvrir son évolution moderne et explorer les règles de base qui permettent de pratiquer cette forme d’expression sexuelle en toute sécurité et consensuelle. Préparez-vous à découvrir un monde où la passion rencontre la maîtrise, et où l’intimité atteint de nouveaux sommets.

Quelles sont les origines du bondage ?

Le bondage, en tant que pratique érotique, a des origines historiques profondément enracinées dans différentes cultures à travers le monde. Voici un aperçu des origines du bondage :

  • L’histoire antique : Le bondage a des racines dans l’Antiquité, avec des références à des formes de contraintes et de jeux de pouvoir dans des textes anciens, tels que les écrits érotiques de l’Inde ancienne, comme le Kama Sutra. Dans ces cultures anciennes, le bondage était souvent associé à des rituels religieux et à des expressions artistiques.
  • L’art japonais du Shibari : Le Japon a une tradition séculaire de bondage artistique appelée « Shibari » ou « Kinbaku ». Cette forme d’art érotique implique l’utilisation de cordes pour lier et immobiliser le partenaire de manière esthétique. Le Shibari est influencé par des pratiques anciennes de ligotage au Japon, et il est devenu un art érotique raffiné au cours des siècles.
  • Le BDSM européen : Au fil du temps, en Europe, des pratiques similaires ont émergé sous la forme du BDSM (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, Masochisme). Le bondage a été intégré dans des jeux de rôle érotiques et des pratiques de pouvoir consensuelles, souvent associées à la discipline et à la domination.
  • Le cinéma et la culture populaire : Le bondage a également été popularisé par la culture populaire, en particulier au XXe siècle, grâce à des films, des romans et des artistes qui ont exploré des thèmes BDSM. Des films tels que « Les 120 journées de Sodome » (1975) de Pier Paolo Pasolini et la série « Fifty Shades of Grey » ont contribué à démocratiser cette pratique.

Il est important de noter que le bondage peut avoir différentes significations et formes, allant de l’expression artistique à l’érotisme, en passant par les jeux de pouvoir consensuels. Les pratiques modernes de bondage sont souvent guidées par des règles de base axées sur le consentement, la sécurité et la communication entre les partenaires. Ces règles visent à garantir que le bondage est une expérience épanouissante et respectueuse pour toutes les personnes impliquées.

Quel est le principe du bondage ?

Le principe du bondage est de consensuellement lier ou restreindre un partenaire, généralement à l’aide de cordes, de menottes, de bande adhésive ou d’autres matériaux, dans un contexte érotique ou BDSM (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, Masochisme). Le bondage implique souvent l’immobilisation physique d’une personne, créant une sensation de vulnérabilité et de soumission. Voici les principaux éléments du bondage :Quel est le principe du bondage ?

  • Consentement : Le consentement est la pierre angulaire du bondage et de toutes les pratiques BDSM. Toutes les personnes impliquées doivent donner leur consentement libre, éclairé et révocable pour participer au bondage. La communication ouverte et le respect des limites de chacun sont essentiels.
  • Sécurité : La sécurité physique et émotionnelle est primordiale dans le bondage. Il est important de s’assurer que les techniques et les matériaux utilisés sont sans danger pour la personne ligotée. Une connaissance adéquate des nœuds et des techniques de ligotage est nécessaire pour éviter de causer des blessures.
  • Communication : La communication entre les partenaires est cruciale. Avant, pendant et après la séance de bondage, il est essentiel de discuter des attentes, des limites, des signaux de sécurité (tels que des mots de sécurité) et de vérifier le confort de la personne ligotée.
  • Créativité : Le bondage offre de nombreuses possibilités pour exprimer la créativité et explorer les fantasmes. Les partenaires peuvent choisir parmi une variété de positions et de styles de ligotage, du Shibari japonais aux techniques occidentales.
  • Érotisme et sensations : Le bondage peut être associé à une stimulation érotique, telle que la stimulation des zones érogènes de la personne ligotée. Il peut également intensifier les sensations, créant une expérience sensorielle accrue.
  • Pouvoir et soumission : Pour certaines personnes, le bondage est un jeu de pouvoir consensuel. Il peut impliquer un partenaire dominant qui lie l’autre, créant une dynamique de pouvoir et de soumission qui peut être excitante pour les deux parties.
  • Après-soin : Après une session de bondage, il est important de prendre soin de la personne ligotée. Cela peut inclure des soins physiques, tels que le relâchement des nœuds et l’application de crèmes apaisantes, ainsi que des soins émotionnels, comme le réconfort et l’affection.

Le bondage peut être une expérience érotique et stimulante pour ceux qui le pratiquent, mais il est essentiel de le faire de manière consensuelle, sécuritaire et responsable. Il est recommandé de s’informer, de se former et de chercher des conseils auprès de personnes expérimentées ou de groupes BDSM pour pratiquer le bondage de manière éclairée et respectueuse.

Le bondage : une forme de plaisir basée sur l’entrelacement de cordes et de nœuds

Cette pratique a des origines très lointaines, remontant au Japon ancien . C’est une discipline qui consiste à passer des cordes et à serrer des nœuds autour d’une personne : des gestes iconiques dont le sens moderne est purement érotique. Il dérive directement du hojojutsu, qui est un art martial qui impliquait l’utilisation de cordes de jute et de chanvre pour bloquer et immobiliser les ennemis et les prisonniers de guerre. Au fil du temps, il y a eu une évolution et un déséquilibre de la connotation dans la sphère sexuelle . C’est notamment entre 1600 et la fin de 1800 qu’au Pays du Soleil Levant le geste de la reliure fait son apparition et s’affirme dans l’imaginaire érotique.

Le bondage, dont la traduction littérale est ‘esclavage’ , est aussi appelé kinbaku : cette technique, à condition d’y apporter les précautions et précautions nécessaires, permet d’atteindre un état de grâce et de liberté qui se rapproche de celui qui découle de la méditation et des exercices de yoga. . Que vous ayez l’intention d’expérimenter cette fascinante pratique érotique extrême avec votre partenaire, il sera utile de vous faire une idée locale sur les techniques et les outils nécessaires pour expérimenter – et faire vous rencontrez – un plaisir inhabituel.

Les bases du bondage : types, techniques et matériel

Quels sont les différents types de bondage ?

Gardant toujours à l’esprit qu’il faut veiller à ce que le sang puisse couler là où il y a un nœud, il sera exact de dire qu’il existe différents types de bondage – le plus courant est appelé « bondage à la corde » et se pratique avec de nombreuses cordes avec qui pour lier principalement les mains et les pieds – et des techniques, parmi lesquelles il convient de mentionner le karada (une seule corde en soie est utilisée) et le shibari (dans ce cas, c’est la poitrine qui est enveloppée). Cette pratique sexuelle, qui ficelle et emprisonne quelque peu, laisse alors aux partenaires dominants la liberté d’accéder aux moindres recoins du corps de l’autre et de pratiquer des « techniques » sexuelles plus intimes et plus intrusives comme le teabagging.

Il existe de nombreux types de bondage, chacun offrant une variété de sensations et d’expériences. Les pratiques de bondage peuvent varier en fonction de la technique, des matériaux utilisés, de l’intention érotique ou BDSM, et de la créativité des participants. Voici quelques-uns des types de bondage les plus courants :

  • Shibari/Kinbaku : Le Shibari est un art japonais du bondage qui se caractérise par l’utilisation de cordes pour créer des motifs esthétiques et fonctionnels sur le corps de la personne ligotée. Le Shibari est souvent considéré comme une forme d’expression artistique érotique.
  • Bondage basique : Il s’agit d’une forme de bondage qui utilise des cordes ou des sangles pour lier les poignets, les chevilles ou d’autres parties du corps. Le bondage basique peut être utilisé pour immobiliser partiellement ou complètement une personne.
  • Bondage au lit : Ce type de bondage implique la fixation d’un partenaire au lit à l’aide de menottes, de cordes ou de sangles. Il permet de créer une sensation de vulnérabilité et de contrôle.
  • Self-bondage : Certaines personnes choisissent de pratiquer le bondage sur elles-mêmes. Cela nécessite une planification minutieuse et une grande attention à la sécurité, car il peut être difficile de se libérer soi-même en cas de besoin.
  • Bondage suspendu : Cette pratique implique de suspendre une personne ligotée en l’air, souvent avec des cordes attachées à un point d’ancrage solide. Le bondage suspendu nécessite une formation avancée pour éviter les blessures.
  • Bondage esthétique : Certains types de bondage se concentrent principalement sur l’aspect visuel et esthétique plutôt que sur la restriction physique. Les modèles peuvent être ligotés de manière à créer des motifs artistiques ou des compositions visuellement attrayantes.
  • Bondage en cuir : Le bondage en cuir implique l’utilisation de sangles, de harnais en cuir et d’autres accessoires en cuir pour lier ou contraindre une personne. Il est souvent associé à la scène BDSM.
  • Suspension érotique : Il s’agit d’une forme avancée de bondage suspendu qui est utilisée pour créer une expérience érotique unique en suspendant la personne dans des positions spécifiques.
  • Bondage décoratif : Ce type de bondage est principalement axé sur la décoration du corps avec des cordes ou des rubans, créant ainsi un look esthétiquement plaisant sans nécessairement restreindre la mobilité.
  • Predicament bondage : Cette forme de bondage place la personne dans une situation inconfortable où elle doit choisir entre deux positions ou sensations désagréables, créant ainsi une expérience de dilemme érotique.

Il est important de noter que, quelle que soit la forme de bondage pratiquée, le consentement mutuel, la sécurité et la communication ouverte entre les partenaires sont essentiels. Avant de vous lancer dans le bondage, il est recommandé de vous informer, de suivre des formations, de discuter des attentes et des limites, et de rechercher des conseils auprès de personnes expérimentées pour garantir une expérience positive et respectueuse.

Quelles sont les pratiques de base du bondage ?

Les pratiques de base du bondage sont essentielles pour assurer la sécurité et le plaisir lors de l’exploration de cette forme d’expression sexuelle. Voici quelques pratiques fondamentales du bondage :

  • Stimulation érotique : Le bondage peut inclure la stimulation érotique des zones sensibles du corps de la personne ligotée. Cela peut se faire avec les mains, la bouche, des accessoires ou des sextoys.
  • Jeux de pouvoir : Pour certaines personnes, le bondage est une forme de jeu de pouvoir consensuel. Cela peut inclure des scénarios de domination et de soumission, où l’un des partenaires a le contrôle sur l’autre.
  • Fessées et flagellation : Les fessées, les flagellations légères ou d’autres formes de punitions érotiques peuvent être intégrées dans une séance de bondage pour ajouter une dimension de sensation et de contrôle.Quelles sont les pratiques de base du bondage ?
  • Utilisation de sextoys : Les sextoys, tels que les vibromasseurs, les godes, les pinces à mamelons ou les fouets, peuvent être utilisés pour augmenter le plaisir pendant une session de bondage.
  • Jeux de rôle : Les jeux de rôle peuvent être incorporés dans le bondage, permettant aux partenaires d’explorer des fantasmes ou des scénarios spécifiques.
  • Stimulation sensorielle : Le bondage peut intensifier les sensations physiques et sensorielles. Par exemple, l’utilisation de bandeaux pour les yeux peut augmenter la concentration sur les autres sens, comme le toucher et l’ouïe.
  • Bondage orgasmique : Certains partenaires utilisent le bondage pour retarder ou contrôler l’orgasme de la personne ligotée, créant ainsi une expérience de plaisir prolongée.
  • Jeux d’immobilisation : Le bondage peut être utilisé pour immobiliser partiellement ou complètement la personne, créant ainsi une sensation de vulnérabilité et de restriction.
  • Séance de domination : Le bondage peut être associé à d’autres pratiques BDSM, telles que la domination et la soumission, impliquant un partenaire dominant et un partenaire soumis.
  • Après-soin : Après une séance de bondage, il est courant de prendre soin de la personne ligotée, en les réconfortant, en les câlinant et en les rassurant.

Il est essentiel de rappeler que toutes ces pratiques doivent être consensuelles, sécuritaires et basées sur une communication ouverte entre les partenaires. Avant d’explorer le bondage ou d’autres pratiques sexuelles, il est important de discuter des limites, des attentes et des mots de sécurité pour garantir une expérience positive pour toutes les personnes impliquées. De plus, s’informer, se former et chercher des conseils auprès de personnes expérimentées peut être bénéfique pour une exploration saine et respectueuse.

Quel est le matériel de base du bondage ?

En ce qui concerne spécifiquement les accessoires pour pratiquer le bondage , sans doute faut-il indiquer prioritairement les cordes, cordages et bandages . Le matériel métallique ne manque pas non plus : menottes, chaînes et fouets pour les jeux de domination psychologique. La règle d’or du bondage concerne la présence d’un mot d’alerte , qui indique la volonté d’interrompre la pratique érotique. Bref, le dépassement d’un certain seuil n’est pas permis et une forme supérieure de respect de l’autre prend le dessus . De plus, il est nécessaire de préciser la flexibilité des rôles et la nécessité de rester satisfait du jeu doivent être tous participants.

Le matériel de base du bondage comprend les éléments nécessaires pour pratiquer le bondage de manière consensuelle, sécuritaire et agréable. Voici une liste du matériel de base que vous pouvez utiliser pour vos séances de bondage :

  • Cordes : Les cordes sont l’un des matériaux les plus couramment utilisés pour le bondage. Optez pour des cordes spécialement conçues pour le bondage, telles que des cordes en coton ou en chanvre. Assurez-vous qu’elles sont propres, en bon état et que vous maîtrisez les nœuds de base.
  • Menottes : Les menottes sont des dispositifs de retenue en métal, en cuir ou en tissu qui se fixent autour des poignets ou des chevilles. Elles sont idéales pour une immobilisation rapide et peuvent être ajustées pour un confort optimal.
  • Bandeaux pour les yeux : Les bandeaux pour les yeux sont utilisés pour priver la personne ligotée de sa vue, intensifiant ainsi les autres sens. Optez pour des bandeaux conçus pour le BDSM qui sont confortables et ne causent pas d’inconfort.
  • Rubans adhésifs : Les rubans adhésifs spécialement conçus pour le bondage, tels que le ruban adhésif en vinyle ou en latex, peuvent être utilisés pour immobiliser temporairement les membres ou créer des entraves décoratives.
  • Pinces à seins : Les pinces à seins sont des accessoires utilisés pour stimuler les mamelons. Assurez-vous qu’elles sont munies de protections en caoutchouc pour éviter de pincer excessivement.
  • Sextoys : Les sextoys peuvent être utilisés pour augmenter le plaisir pendant une séance de bondage. Vibromasseurs, godes, stimulateurs clitoridiens, etc., peuvent être intégrés à l’expérience.
  • Ciseaux de sécurité : Gardez toujours des ciseaux de sécurité à portée de main pour couper rapidement les cordes ou les attaches en cas de besoin d’urgence.
  • Coussins et tapis : Utilisez des coussins ou des tapis pour rendre la personne ligotée plus confortable lorsqu’elle est immobilisée sur une surface dure.
  • Huile de massage : L’huile de massage peut ajouter une dimension sensuelle à votre séance de bondage en permettant des caresses et des massages.
  • Lubrifiant : Un lubrifiant de qualité peut faciliter l’insertion de sextoys ou le confort pendant les jeux érotiques.
  • Bougie de massage : Les bougies de massage spéciales pour le BDSM produisent de la cire chaude qui peut être utilisée pour des jeux de température.
  • Lingettes désinfectantes : Ayez des lingettes désinfectantes à portée de main pour nettoyer les jouets et les surfaces après utilisation.
  • Émotions et respect : La communication, le respect des limites et la compréhension des besoins émotionnels de votre partenaire sont également essentiels. N’oubliez pas que le consentement mutuel et la sécurité sont prioritaires.

Avant d’utiliser tout matériel de bondage, assurez-vous de vous informer sur son utilisation sécuritaire et de discuter de vos limites et de vos attentes avec votre partenaire. Le matériel de base du bondage peut être adapté en fonction de vos préférences et de votre niveau d’expérience, mais il est important de toujours mettre la sécurité et le consentement au premier plan de vos pratiques.

 

Beaucoup abordent une pratique telle que le bondage pour renforcer la relation entre deux : le désir et la passion augmentent de pair avec la confiance et la curiosité. Les stimulations sensorielles que le bondage, toujours selon les règles, peut offrir sont très fortes.

Sécheresse intime pendant les rapports sexuels : comment y remédier ?
L’ASMR érotique : c’est quoi ?

Plan du site